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Les règles de base à connaître pour le ramonage de votre cheminée

Entamer des travaux de ramonage est non seulement indispensable au bon fonctionnement de la cheminée, c’est aussi une obligation légale. Ramoner la cheminée réduit les risques d’incendie et d’asphyxie d’émanation de gaz toxique. Cependant, il vous est nécessaire de connaitre les règles de base concernant ces travaux d’entretien de votre cheminée. Voyons ensemble dans cet article, quelques informations importantes à retenir sur le ramonage.

Les périodes de ramonage

Les travaux de ramonage sont régis par le règlement sanitaire départemental type (RSDT) dans son article 31. Il stipule que les conduits de fumée intérieurs et extérieurs utilisés pour l’évacuation des gaz de combustion doivent être maintenus en bon état de fonctionnement avec un ramonage périodique. Et l’article 31.6 de cette règlementation, ainsi que l’Ordonnance de Police du 5 mai 1974, précise qu’il convient aux propriétaires et aux locataires de procéder au ramonage de leurs conduits de cheminée deux fois par an. Cependant, le ramonage des conduits desservant des équipements alimentés par des combustibles gazeux est limité à une seule fois par an.

Il est à noter qu’il n’y a pas de période fixe pour procéder au ramonage de la cheminée. Vous pouvez faire appel à un ramoneur tout au long de l’année. D’une part, il est conseillé d’effectuer le ramonage avant l’hiver, étant donné que durant la saison froide, la cheminée est très utilisée pour se réchauffer. D’autre part, procéder au ramonage de la cheminée en printemps est aussi recommandée car durant cette saison, les professionnels sont plus disponibles.

Les techniques de ramonage

En effet, il existe deux manières techniques pour ramoner les conduits de cheminée : Le ramonage mécanique et le ramonage chimique.

Par rapport à cette première méthode, elle consiste à introduire une brosse spécifique appelée hérisson à l’intérieur des conduits, et de gratter les parois. Il peut se faire de l’intérieur par le bas, mais aussi par le haut en montant sur le toit. Ce deuxième procédé est jugé plus pratique et plus efficace. Cependant, un ramonage mécanique peut représenter quelques difficultés suite à un conduit coudé, trop haut ou trop petit, ou que du bistre s’y est déposé.

Le ramonage chimique quant à lui, est un moyen complémentaire de ramollir le bistre qui partira plus facilement, et de décoller les saletés. Cette deuxième technique consiste à bruler et laisser se consumer une buche de ramonage qui contient des produits chimiques. Ces bûches sont moins chères et faciles à utiliser. Quelle que soit la technique, il est toujours conseillé de faire appel à un ramoneur pour effectuer un ramonage en toute sécurité.

Preuve de la tenue de travaux de ramonage

Pour effectuer les travaux de ramonage, il est fortement recommandé de faire appel à un ramoneur agrée. En effet, suite à son intervention, il peut vous délivrer un certificat de ramonage prouvant que votre cheminée a bel et bien été ramonée. Il est à noter que ce document vous préserve des sanctions administratives et d’une peine d’amende de troisième classe pouvant atteindre 450 euros. De plus, en cas de sinistre, cette attestation vous octroie de droit à une indemnisation auprès de votre compagnie d’assurance. Il est important de noter que la délivrance de ce certificat de ramonage est uniquement au ramonage de type mécanique. En d’autre terme, ce document ne peut pas être livré dans le cadre d’un ramonage chimique.